La Démocratie enfin sauvée en Syrie : Quand Al-Qaïda devient la nouvelle coqueluche des Occidentaux
C’est officiel, Bachar Al-Assad, ce vilain autocrate, a enfin été délogé après des années de résistance obstinée. Et, plot twist, le nouvel homme fort de la Syrie n’est autre qu’un éminent représentant d’Al-Qaïda.
SYRIE
Amal Ben Aly
12/10/20242 min read


Oui, vous avez bien lu : cette organisation mondialement connue pour ses valeurs de tolérance et son engagement pacifique. Mais rassurez-vous, tout cela se fait sous l'égide bienveillante de la communauté internationale, toujours soucieuse d'exporter la démocratie à tout prix (et à tout risque).
L'Occident acclame une nouvelle ère
Emmanuel Macron, le président français, n’a pas boudé son enthousiasme lors d’une allocution triomphale depuis l'Élysée. "C’est un jour historique pour la démocratie syrienne. Nous avons enfin tourné la page de Bachar Al-Assad, cet obstacle à la liberté. Oui, le nouveau dirigeant a un passé complexe, mais qui n’a pas ses petits travers ?", a-t-il déclaré, sourire en coin, devant une assemblée médusée.
De l’autre côté de l’Atlantique, le président américain n’a pas tardé à emboîter le pas. "Un leader visionnaire a émergé en Syrie, et nous sommes prêts à travailler main dans la main pour instaurer une paix durable... ou du moins un statu quo acceptable pour nos intérêts", a-t-il affirmé.
Quand l’ennemi devient un allié (par défaut)
Les réseaux sociaux se sont enflammés devant ce retournement de situation inédit. Les mêmes pays qui, hier, menaient une guerre sans merci contre le terrorisme applaudissent désormais l’arrivée au pouvoir d’un groupe qui en est la quintessence. Mais après tout, mieux vaut un partenaire radicalement imprévisible qu’un dirigeant stable mais non aligné sur les objectifs géopolitiques occidentaux.
Le double standard, un art diplomatique
Certains observateurs pointent du doigt une incohérence flagrante dans cette stratégie. Mais soyons honnêtes : n’est-ce pas la beauté de la diplomatie moderne ? Soutenir aujourd’hui ce qu’on bombarde demain. Après tout, ce ne serait pas la première fois que des alliances douteuses fleurissent au nom de la "liberté".
Et la Syrie, dans tout ça ?
Pendant ce temps, les Syriens assistent, médusés, à un nouveau chapitre de leur tragédie nationale. "Nous sommes habitués à ne pas avoir de choix dans notre propre destin", confie un habitant de Damas. "Mais voir le monde entier se réjouir d’un tel chaos, c’est presque comique. Au moins, ça fait diversion de nos problèmes quotidiens."
Conclusion : Vive la liberté... conditionnelle
Ainsi, la chute de Bachar Al-Assad marque une étape cruciale : celle où les valeurs démocratiques se redéfinissent pour inclure des partenaires inattendus. L’important, finalement, n’est pas la nature du régime, mais son alignement stratégique. Et si cela signifie soutenir un ancien ennemi juré, qu’il en soit ainsi. La morale ? Elle peut bien attendre, tant que les pipelines et les alliances tiennent bon.